La falaise relookée
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Christo révèle la géographie de la côte rocheuse australienne, le tracé de ses reliefs,
sa monumentalité par l'utilisation de 90 000 m2 de tissu antiérosion .
La falaise sauvage emballée comme une marchandise devient mystérieusement neuve à nos yeux.
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D'après Christo, "La côte empaquetée" - Australie 1969
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Les pièges du temps
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La terre rejoint l'eau par une jetée de galets en forme de spirale.
Mise en relation voulue par Robert Smithson, autogénérant d'infinies variations selon les années
et les saisons.
Les galets et les roches retiennent l'eau, le sel, les algues,
favorisent le flux ou la stagnation, produisent des évènements aux conséquences colorées. A voir du ciel.
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D'après Robert Smithson, "Spiral Jetty" - Great Salt Lake Utah, 1970
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Les tonnes volantes
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Nobuo Sekine équilibre un rocher de 12 tonnes sur un
pieu en acier poli. Le socle miroir dissout l'alentour et
le rocher semble en apesanteur dans l'air, comme dans
"un état de néant".
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D'après Nobuo Sekine, "Phases de la néantitude" - 1970
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Broyage - nostalgie
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Lucian Freud maîtrise parfaitement la technique de la peinture à l'huile et impose comme
seul objet dans la toile un pilon.
Le pilon proche de la vieille mère représente les connaissances et la virtuosité technique sans
lesquelles le contenu ne peut émerger.
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D'après Lucian Freud, "Large Interior" - 1973
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La roche comme support
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Jean Verame marque son empreinte à jamais sur le paysage, utilisant le volume rocheux
comme théâtre d'une mise en scène colorée.
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D'après Jean Verame, "Désert du Tibesti" - 1989
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La roche interprétée
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Jean Verame largue au-dessus de zones sableuses sahariennes des moulages de pierre coulés en fonte, patinés en bleu au feu et à l'acide.
Troubles en vue pour de futurs archéologues!
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Le minéral antiromantique
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Le minéral tatoue, marque un moment sur le chemin de Richard Long qui organise un espace
géométrisé dans un espace plus large.
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D'après Richard Long - Un cercle en Islande, 1974 - oeuvre éphémère
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L'homme-charbon
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Selon Penone, les marques dans et sur les roches correspondent à des évènements dont le matériau
conserve l'empreinte - ou plutôt les empreintes sédimentées.
Tout minéral pour lui contient la mémoire du monde sensible. Ainsi dans le charbon il imagine
les contacts végétaux, ou nos corps imbriqués, pressés, durcis, "d'où émane encore la
puanteur explosive de la peur". Le travail du noir sur noir de Penone
(mine de plomb sur ardoise), traduit le devenir par combustion de toute chose.
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D'après Giuseppe Penone, Mine N°4 (1990)
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